A sacred pit
Pol Taburet
Né·e en 1997.
La « fosse sacrée » à laquelle le titre fait référence fait penser à celle des pogos d’un concert, celle où joue l’orchestre de l’opéra, ou celle d’une tombe. Ainsi, ce cri peut être à la fois euphorique et festif, celui de chanteur·euse·s, ou encore celui de la peur et du dernier souffle. La bouche béante est remplie de bijoux brillants : s’apprête-t-elle à les ingérer ou bien à les recracher ? Le visage est encadré de portes métalliques, qui ressemblent à celles d’un ascenseur dont les portes s’ouvrent et se ferment sur le visage prisonnier de l’espace bleu outremer en arrière-plan. Ce fond abstrait fait référence au bleu divin et aux puissances célestes. Dans l’œuvre de Pol Taburet, la figure de l’ange (bienveillant ou malveillant) apparaît souvent dans un cadre de couleur unie, comme une présence dans un monde qui n’est pas le sien et offre une percée vers un autre monde.