Sarah Teraha
Après un mémoire consacré à l’artiste et musicienne Laurie Anderson, elle mène depuis octobre 2021 une recherche de doctorat visant à réévaluer la position du son dans la scène artistique new-yorkaise entre le début des années 1970 et la fin des années 1980. Deux artistes - Vito Acconci et Laurie Anderson - puis un groupe de rock - Sonic Youth - permettent d’exemplifier les bornes d’un réseau historique et esthétique au sein duquel performance et rock s’influencent et s’infiltrent pour révéler, à leur intersection, le son comme une catégorie autonome et active dans la scène artistique new-yorkaise.
Chacun de ces artistes, s’inscrivant au seuil de pratiques plurielles, produisent une filiation dans laquelle le son s’affirme comme mobile et protéïforme, dévoilant des liens entre littérature, art et musique. Par extension, ils permettent d’examiner le son dans les arts comme moteur d’une perméabilité simultanée entre avant-garde et culture populaire.