De l'écoute : une approche intime de la musique
samedi 27 mai 2023 de 16h30 à 17h30
Gratuit
Entrée libre
Le journaliste Joseph Ghosn, le musicologue Esteban Buch et la chercheuse Sarah Teraha sont en discussion autour de l'écoute musicale.
Il a surtout débuté en écrivant sur la musique, notamment aux Inrockuptibles où il couvrait à peu près tous les genres. Depuis cette époque, la musique accompagne toujours son travail, mais aussi son Instagram, qu’il consacre à des chroniques personnelles de disques sortis de sa collection. Il possède une collection de 78 tours arabes qu’il doit écouter au plus tôt, c’est-à-dire dès qu’il aura trouvé le gramophone idéal. Il est par ailleurs l’auteur d’essais sur Sun Ra, La Monte Young, le Velvet Underground, qui recoupent ses articles sur la musique, le son et les disques...
Spécialiste des relations entre musique et politique, il est l'auteur de la Marche funèbre. L'Orchestre de Paris dans l'Argentine de la dictature (Seuil, 2016), Le cas Schönberg. Naissance de l'avant-garde musicale (Gallimard, 2006) et la Neuvième de Beethoven. A Political History (The University of Chicago Press, 2003), entre autres livres. Il est également coéditeur de Composer pour l'État : Musique dans les dictatures du vingtième siècle (Routledge, 2016) et Trouver la démocratie dans la musique (Routledge, 2020).
Après un mémoire consacré à l’artiste et musicienne Laurie Anderson, elle mène depuis octobre 2021 une recherche de doctorat visant à réévaluer la position du son dans la scène artistique new-yorkaise entre le début des années 1970 et la fin des années 1980. Deux artistes - Vito Acconci et Laurie Anderson - puis un groupe de rock - Sonic Youth - permettent d’exemplifier les bornes d’un réseau historique et esthétique au sein duquel performance et rock s’influencent et s’infiltrent pour révéler, à leur intersection, le son comme une catégorie autonome et active dans la scène artistique new-yorkaise.
Chacun de ces artistes, s’inscrivant au seuil de pratiques plurielles, produisent une filiation dans laquelle le son s’affirme comme mobile et protéïforme, dévoilant des liens entre littérature, art et musique. Par extension, ils permettent d’examiner le son dans les arts comme moteur d’une perméabilité simultanée entre avant-garde et culture populaire.