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Exposition

Le Centre ne peut tenir / Interview Andrés Jaque #1

L'artiste et architecte Andrés Jaque parle de son installation The Transvector.

Selon Andrés Jaque, l’architecture est « une activité politique et non-idéologique », c’est-à-dire une pratique constante de la négociation entre acteurs

L’architecte espagnol Andrés Jaque vit et travaille entre New York (où il enseigne à Columbia et Princeton) et Madrid, siège de son agence d’architecture intitulée Office for Political Innovation. 

Andrés Jaque et son agence d’architecture réalisent des commandes commerciales - constructions résidentielles, foires d’art contemporain (par exemple l’ARCO à Madrid) ou réaménagement d’espaces publics - ainsi que des projets conceptuels, tels des vidéos, performances ou installations multimédias. .

Son exposition, Sex and the So-Called City, s’est tenue au Storefront for Art and Architecture à New York. Partant de la série culte éponyme du début des années 2000, Andrés Jaque a exploré dans cette exposition le changement urbain radical qu’a connu New York sous le maire Michael Bloomberg. L’exposition fait partie d’une série de travaux qui inclut les œuvres Pornified Homes (Triennale d’architecture d’Oslo, 2016) et Intimate Strangers (Design Museum de Londres, 2017), à travers lesquelles Jaque et son agence explorent la façon dont les stratégies immobilières et la multiplication des échanges virtuels produisent de nouvelles formes d’urbanismes sexualisés.

Andrés Jaque a remporté le Lion d’argent de la Biennale d’architecture de Venise en 2014, et le Prix d'architecture et d'art Friedrich Kiesler en 2016. Il a été le co-commissaire de la Biennale Manifesta 12 de Palerme aux côtés de Ippolito Pestellini, Bregtje van der Haak et Mirjam Varandinis.

En 2018, il participe à l'exposition Le centre ne peut tenir à Lafayette Anticipations, Paris.