Tumultes, un journal
lundi 28 oct. 2019 de 9h à 17h
mercredi 20 nov. 2019 de 9h à 17h
samedi 30 nov. 2019 de 9h à 17h
samedi 07 déc. 2019 de 9h à 17h
Gratuit sur réservation
« Tumultes » est un projet de journal initié par Katinka Bock à l'occasion de son exposition à Lafayette Anticipations.
4 sessions de travail pour 4 numéros de ce journal.
4 sessions qui répondent chacune à une interrogation liée au tumulte : comment on le pressent, comment on l'entend, comment on le ressent, comment il nous met en marche. Notre idée est que la fabrication d'un journal produit une accélération du temps long de l'exposition. Le tumulte amène avec lui les fracas du monde extérieur, l'urgence de l'actualité dont on veut parler.
4 sessions dont les rédacteurs seront à chaque fois différents mais toujours composé d'un public d'étudiants (danseurs, étudiants en littérature, en philosophie, en art) et mené conjointement avec des artistes invités pour chaque session.
4 sessions qui mettent en avant un travail d'écriture au sens large : images, textes, traductions, dessins - autant de formes que le tumulte peut rassembler et qui gagnent à être produites collectivement. L'installation d'une salle de rédaction dans l'espace de l'exposition fait de l'écriture un protagoniste temporaire de celle-ci, capable d'en modifier les contours.
Lundi 28 octobre
« comment pressentir le tumulte », avec Thomas Clerc.
Mercredi 20 novembre
« comment entendre le tumulte », avec Luke James.
Samedi 30 novembre
« comment ressentir le tumulte », avec Francisco Tropa.
Samedi 7 décembre
« comment le tumulte nous met en marche », avec Natascha Sadr Haghighian.
Afin que chaque numéro de « Tumultes » soit un espace de rencontre qui regarde au-delà de nos frontières, Katinka Bock a demandé à une série d'artistes de prendre part au projet en proposant une contribution visuelle ou textuelle. Guillaume Leblon, Jumana Manna, Nina Beier, Haig Aivazian, Johannes Schwartz, Jason Dodge, Nina Canell, Louis Lüthi, Marie Lund, Saadane Afif, Thea Djordjadzé, Paloma Bosquê, Luke James, Thomas Clerc et Francisco Tropa ont ainsi accepté les rôles de « correspondants à l'étranger ».
Elle a dirigé différents ouvrages : "Jeux sérieux. Cinéma et art contemporain transforment l’essai", (HEAD/Mamco, Genève, 2015), "Palmanova" (Form(e)s, Paris, 2016), "Laura Mulvey, Au-delà du plaisir visuel. Féminisme, énigmes, cinéphilie" (Mimésis, Paris, 2017). Elle a contribué à plusieurs monographies: "Mike Kelley", Centre Georges Pompidou (2013), "Joachim Koester: Of Spirits and Empty Spaces", SMAK (2014), "Hélène Delprat. Les travaux et les jours" (Dilecta, 2017). Plusieurs articles critiques : « Rien n’est magique », exposition Marie Angeletti, castillo/corrales, Paris, 2014, « A Girl and a Tree. Time Flies like a Banana », in Next Spring, Wellington (2016), « Crooked », exposition Valérie Mréjen, Galerie Anne-Sarah Benichou (2016).
Elle est docteure en études cinématographiques. Sa thèse a été publiée en 2014 (Les Chercheurs d’or. Films d’artistes, Histoires de l’art, Presses du réel). Entre 2012 et 2018, elle a enseigné l’histoire et la théorie de l’art à l’école supérieure des beaux-arts de Bordeaux (Ebabx).
Elle est aujourd’hui en charge d’un séminaire de diplôme aux Beaux-Arts de Paris (Ensba).Ses échanges avec Katinka Bock ont donné lieu à plusieurs points de rencontre : aux Laboratoires d'Aubervilliers en 2015 et dans le cadre de Manifesta (Palerme, 2018). Des textes rendent compte de ces collaborations, notamment: « Squirrels to the nuts », in Zarba Lonsa, Laboratoires d’Aubervilliers (2015).