Kelsey Lu
vendredi 17 mai 2019 de 18h à 19h30
Avec son violoncelle et sa voix capables dans un même mouvement de venir vous pincer et vous effleurer, la chanteuse américaine Kelsey Lu contribue au mélange des genres, à la confusion entre le visible et l'invisible.
Signée sur le label True Panther, Kelsey Lu appartient à la sphère pop, mais plus encore à sa stratosphère. La voix et les cordes vibrent à l'unisson, évoquant à la fois le répertoire de Joni Mitchell et d'Arthur Russell ou plus récemment celui de Sudan Archives et son r'n'b au violon.
Les chansons de Kelsey Lu sonnent comme la bande-son d'une comédie musicale bergmanienne, "nuancées, intenses et belles comme des poses de yoga, qui prennent le temps de s'épanouir et finissent toujours dans une sorte d'implosion voluptueuse, vers la lumière" (Les Inrockuptibles).
Les chansons de Kelsey Lu sonnent comme la bande-son d'une comédie musicale bergmanienne, "nuancées, intenses et belles comme des poses de yoga, qui prennent le temps de s'épanouir et finissent toujours dans une sorte d'implosion voluptueuse, vers la lumière" (Les Inrockuptibles).
L’américaine Kelsey Lu étudie la musique dès l’âge de 6 ans. A 18 ans, elle entre dans une école d’art pour travailler le chant
et le violoncelle, puis participe à divers projets, collaborant avec le groupe de rap sudiste Nappy Roots, Kyp Malone (TV On The Radio), Dev Hynes (Blood Orange) ou Caroline Polachek (Chairlift).
En 2016, Kelsey Lu enregistre Church, son premier album, en live dans une église de Brooklyn, avec son violoncelle et une pédale de samples. Si ces deux outils, qu’elle maîtrise avec délicatesse, transcendent encore son second album Blood, ils sont surtout délivrés dans toute leur rigidité. Sur les titres les plus pop, elle se lance, dans une précision parfois pesante, à vocaliser sur les contours d’une mélodie tout en tournant à nouveau les projecteurs sur le fantasme de Laurel Canyon.