DJ Marcelle au Kilbi Festival
19min
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DJ Marcelle/Another Nice Mess, originaire des Pays-Bas, figure surprenante et emblématique de l'underground club internationale, à la connaissance intarissable des musiques passées et contemporaines, nous offre une heure de mix audacieux, fusionnant les styles musicaux comme personne, grâce à ses trois platines utilisées simultanément et sa collection d'environ... 20 000 vinyles !

Inspirée par les mouvements artistiques Fluxus et Dada, préparez-vous à un assemblage de noise d'avant-garde, de free jazz, techno, dubstep, dancehall et de disques définitivement inclassables, plus proche du cut-up sonore post-punk que d'un DJ set classique ! 
 
En préambule, découvez une discussion riche et intime avec Daniel Fontana, le programmateur depuis 30 ans des mythiques club et festival Bad Bonn et Kilbi Festival à Düdingen, dans sa campagne suisse. Avec DJ Marcelle, il partage une complicité de plus de 15 ans, nourrie par une curiosité musicale jamais rassasiée et d'une généreuse radicalité dans ses choix artistiques, entre jubilations contagieuses et hantise d'une musique aseptisée. 
 
Une soirée assurément aventureuse et surprenante à ne pas manquer, proposée en collaboration avec le Bad Bonn Kilbi.
DJ Marcelle / Another Nice Mess
Aux avant-gardes de la musique électronique, Marcelle Van Hoof alias DJ Marcelle est un des poumons de la scène underground hollandaise.
Grande collectionneuse de disques, à raison de 20.000, productrice et animatrice de radio sous le nom d’Another Nice Mess sur Red Light Radio notamment, DJ Marcelle, avec son approche malicieuse de la musique, s’est forgé une place de choix dans la sphère électronique. Reconnue pour son set up à trois platines vinyles, dj Marcelle compose et déconstruit à partir de mélodies et de symphonies, mêlant les genres les plus disparates, des extraits vocaux ou bruitistes et des paysages sonores déformés. Ses performances peu conventionnelles sont inventives, puissantes et euphoriques : une aventure pleine de surprises entre art du djing et patchwork sonore.
Programmateur et co-fondateur du Bad Bonn Kilbi Festival.
Daniel Fontana a fondé le Kilbi-Festival dans la campagne fribourgeoise en Suisse en 1991. Ce festival s'est imposé par sa programmation à la fois pointue et singulière, il voit se croiser, tous les ans en mai, dans une ambiance unique, rock, electro, noise, pop, metal, indie et même world music.

Tracklist

Signature: PIL - Careering (Peel Session) (DJ Marcelle edit)

Pavel Milyakov - Stroyevaya

Lolina - Lolina (In Concert)

Container - Duster

Lori Goldston - Things Opening (For Lori)

N.M.O. ‎- Rigatone

Dominque Grimaud - Green And Blue

Contagious - Peppermint Shrimp

DJ Marcelle/Another Nice Mess – Indecisive

Muslimgauze - Unfinished Mosque Of The Hotel Menzah Zalagh

Dale Cornish – Thug Ambient

Karel Appel – Poème Barbare

Clarice Jensen – One Bee

Franziska Windisch – Writing

Cédric Stevens – Stardust

Nazar – Diverted

Aaron Spectre – Killasound

New Age Steppers – I Scream (Rimshot)

Throbbing Gristle – Walls Of Sound

Jenna Sutela - nimiia vibié II

Elektro Guzzi – Achse Dachse

DJ Marcelle/Another Nice Mess – Applause Please

Eartheater – Inclined

DJ Firmeza – RRRRRR

Erik K Skodvin - Etching An Entrance

Helix – Stacks Riddim

Mary Jane Leach - ‎Pipe Dreams

Villaelvin - Kaloli

DJ Diaki - Calaman Top Mix DD

Pita – Aching Moth Pool

Louise Bock - Oolite

JK Flesh – PI04.2

Cosey Fanni Tutti – Sophic Ripple

Africa Negra – Aninha

ST/NE – Open Minded

DJ Marcelle/Another Nice Mess – Of Course, Why Do You Ask?

Kahn - Dread (Dubkasm Dub 1)

DJ Marcelle/Another Nice Mess – Of Course, It's A Dub!

Robin Stewart - Time Travel

Marseille, 25th May 2019 / Paris, 12th April 2019

Transcription

Daniel Fontana

Bonjour, Marcelle.
 

DJ Marcelle

Bonjour, Duex.
 

Daniel Fontana

Comment vas-tu ?
 

DJ Marcelle

Bien. Je vais bien.
 

Daniel Fontana

C'est toujours difficile pour moi de discuter avec mon héroïne lorsqu'on me demande
de faire une interview - je ne suis pas journaliste. Je suis booker. Je suis un passeur. Je te l'ai déjà dit. Nous allons essayer d'avoir cette conversation, bien sûr, mais je ne te considère pas vraiment comme Marcelle - DJ Marcelle - c'est comme ça que les autres te voient. Tu es un peu comme mon assistante, même dans les bookings.
 

DJ Marcelle

Ouais, parfois. Oui. C'est sympa, je me sens impliquée dans le Kilbi Festival. Au fil des ans, j'ai rencontré beaucoup de bookers. À mes yeux, tu es celui qui sort du lot car tu ne suis pas toujours ce que tou·te·s les autres bookers font.
J'en ai fait l'expérience: parfois, les bookers se copient entre eux. Au fil des ans, je suis devenue plus célèbre dans le monde.

Ça marche très bien aujourd'hui et j'en suis très heureuse. Mais tu es l'un des bookers qui m'a bookée lorsque j'étais moins connue. Tu vois ce que je veux dire ?
J'ai parfois eu des discussions… Pendant longtemps, j'ai fait les choses toute seule, — et encore aujourd'hui — je faisais tous les bookings par moi-même. Parfois, c'était très difficile… car je n'appartiens pas au "cliché" du monde des DJs.
 

Daniel Fontana

Certaines personnes, en Suisse, pensent que je t'ai découverte. Peut-être que d'autres personnes, - d'autres bookers - qui t'invitent à leurs festivals te découvrent aujourd'hui. Quand je vois ce que tu faisais il y a des années déjà, je réalise que ça fait plus de 10 ans que tu fais ça. Peut-être plus, je ne me souviens pas. Ça fait des années et des années - et beaucoup de concerts. Tu avais déjà fait une centaine de concerts. Je ne connais rien de cette période. 

Je me demandais comment tout cela a commencé car nous n'en avons jamais vraiment parlé - comment tu as commencé à t'intéresser au mix et comment tu es entrée dans cette industrie.
 

DJ Marcelle

C'est probablement pareil pour toi, j'ai commencé très jeune. Et je suis un peu plus âgée. Mes vrais débuts, c'était en 1977, pendant l'ère punk. C'était également une période très difficile pour moi c'est à ce moment que je suis devenue orpheline. Mon père était déjà décédé, puis ma mère est morte en 1977. L'un des premiers albums
de punk qui est sorti a été acheté par ma mère, lorsqu'elle a dû aller à l'hôpital, à Amsterdam. Donc c'est très émouvant. Évidemment, c'était une période
très difficile pour moi.

La musique m'a sauvée la vie à ce moment-là.
 

Il y avait cette nouvelle vague musicale, produite par des gens de mon âge - ce qui était très différent d'avant - et qui d'une façon, abordaient des sujets similaires. Certains musiciens étaient vieux - j'étais très jeune. J'avais 13, 14 ans. En particulier un groupe comme Buzzcocks, je pleure encore lorsque j'entends leurs chansons.
Elles parlent de solitude et de ce sentiment de désespoir - dans "What do I get", la chanson célèbre. Dès le début, la musique a été pour moi quelque chose de très sérieux. Ce n'était pas qu'un hobby, comme ça l'est pour beaucoup.
C'était mon éducation, car je n'avais plus de parents. Ce sérieux que j'éprouve pour la musique, - pas que pour la musique, c'est une attitude, c'est un style de vie.
Mais aussi… Et tu l'as parfois remarqué: je n'hésite pas à dire ce que je pense lorsque je ne suis pas d'accord avec quelque chose. Je ne me considère pas comme ayant une carrière, j'ai toujours détesté cela. Dans la musique - et cela est important pour moi - quand les gens voit la musique comme une carrière ou une façon de gagner de l'argent, ça me refroidit. C'est pour ça que pendant longtemps, je mixais et j'achetais des disques mais je ne voulais pas le faire professionnellement.
Ça aurait ruiné le plaisir et l'importance de la musique s'il y avait eu de l'argent en jeu.
 

J'ai fait beaucoup de journalisme avant. Mais à un moment, - et comme tu l'as dit, bien avant que j'arrive à Kilbi, ça devait être il y a 20 ans - j'ai commencé à avoir de plus en plus d'offres. Soudainement, j'ai pu en vivre, mais ça n'a jamais été un choix délibéré. Je pense que ça me différencie de beaucoup de gens aujourd'hui.
Particulièrement dans le monde des DJs, ils veulent vraiment en faire une carrière. Ils sont prêts à tout. C'est arrivé naturellement pour moi. Lorsque j'ai commencé à jouer, je ne me suis jamais demandée si les gens allaient
m'aimer ou non. Je ne pouvais faire ça qu'en restant sincère avec moi-même. C'est la chose principale que m'a apportée le punk. Ce n'est pas qu'un style de musique, ça serait cliché de dire ça; Il faut rester fidèle à soi-même et ne pas prétendre être quelqu'un qu'on n'est pas. Ne pas se donner en spectacle, tu vois ?
Être la même personne sur scène et en dehors. Je parle beaucoup, je suis désolée.
Ça a toujours été facile pour moi de faire ça, car la musique me va droit au cœur.
J'aime la musique car elle te surprend, elle te choque, elle te fait pleurer, elle te rend heureuse, mais elle peut aussi te contrarier. Tout cela fait partie de la même chose. Il n'y a que de cette façon que je peux en faire. Parce que finalement, le fait qu'à présent tout se passe bien, après des débuts difficiles, c'est très émouvant pour moi.
 

Je n'ai jamais dû me compromettre moi-même, - du moins je pense. Comme tu le sais, j'ai maintenant une agence de booking depuis environ 3 ans. C'était nécessaire car ça devenait trop de travail pour moi et en plus, je n'aime pas négocier de l'argent. Évidemment, dès que tu signes dans une agence de booking, soudainement, dans des endroits où je jouais auparavant, les prix augmentent. Ça ne veut pas dire que je deviens meilleure. C'est comme ça que l'industrie de la musique fonctionne. Tu vois ? Ça ne me dérange pas mais… j'ai toujours vu la musique de cette façon - il y a beaucoup de non-sens dans la musique.
 

Daniel Fontana

Ouais, il faut aussi rigoler. Je m'en suis rendu compte lorsque tu jouais à Kilbi, un après-midi… Tu l'as fait l'année dernière sur les trois platines PS, tu les utilisais en même temps. Notre ingénieur son a travaillé comme un artiste, enfin, c’est un artiste. Tu jouais sur les trois platines PS et c'était génial de voir à quel point tu t'amusais en faisant ça, devant 50, 100 personnes, cet après-midi là. Je pense que nous continuons de découvrir ça ensemble, encore et encore, et ça me rend très heureux.
 

Tu as expliqué comment tu as commencé la musique et ça me rend heureux de savoir que nous travaillons ensemble et que ça fonctionne toujours aussi bien. J'ai la même opinion. Parfois - et je te l'ai déjà dit - je ne veux plus entendre le nom de mon festival. C'est mon job, c'est ma vie. Parfois je bosse mal, parfois les bookings ne sont pas parfaits, et parfois, je regrette certaines choses. Mais c'est toute ma vie, j'assume mes erreurs et ma façon de voir les choses.

Parfois, tu fais mal quelque chose et les gens doivent le respecter. On respecte notre audience et nous nous respectons entre nous. C'est ça que j'aime tellement quand tu joues : tu prends beaucoup de risques.
 

DJ Marcelle

Tu as utilisé le mot "parfait". "Parfait" ou encore le mot "succès", je pense que ces mots sont souvent mal interprétés par les gens. Je pense que beaucoup de musicien·ne·s essaient d'être parfait·e·s. Beaucoup de festivals essaient d'avoir du succès - ce sont les plus ennuyeux, car il manque cette touche d'humanité. C'est quoi le succès de toute façon ? Ou la perfection ? Qu'est-ce-que ça veut dire ? Si quelque chose d'inattendu arrive, pour moi, c'est parfait. Mais ce n'est pas planifié.
Ce n'est pas que j'ai envie d'être parfaite ou que, quand d'autres personnes jouent, ça doit être parfait. Je pense que c'est l'un des nombreux malentendus dont j'ai fait l'expérience au fil des ans, dans la musique. Je travaille très vite et avec mon intuition, et c'est pareil lorsque je mixe car être créative me rend heureuse.
 

Je pense que trop de gens se demandent s' ils sont appréciés, ou s' ils sont capables de faire telle chose. C'est pour ça que je ne me sens pas inspirée par la plupart des DJs. Je suis toujours inspirée par des choses externes à la musique, comme par des gens. Ça se rapproche de Kilbi et de la collection du Musée d'art brut de Lausanne que j'essaie souvent de visiter. Ces artistes ne veulent pas devenir célèbres, ou parfaits. Leur travail provient d'un besoin intrinsèque et ça se voit. Ils sont souvent extrêmement originaux dans leurs travaux. D'une façon, c'est ce que tu fais lorsque tu organises le festival. Tu le fais car cela émane d'un besoin, et parce tu veux partager de la bonne musique avec un public. Évidemment, il y a plein de choses que les gens ne savent pas, ce qui est bien - pour moi, en tout cas. On fait en sorte de rester petit afin de pouvoir tout gérer, afin de ne pas avoir besoin de directeur·trice·s.
 

C'est important pour moi, qu'il y ait toujours cet échange avec le public que cet échange ne soit pas perdu à cause d'un public trop conséquent. Je comprends que certaines personnes, ou DJs, aiment jouer devant 50.000 personnes. Il existe des gros festivals, comme Primavera. Même s' ils sont grands, ils restent sympas avec les artistes, il y a toujours assez de gens qui connaissent le contenu. Il n'est pas strictement interdit de faire quelque chose de différent ou de plus grand, car il y a des personnes qui sont très talentueuses. Ça devrait également être respecté, je pense. Certains font les choses bien en étant petits, d'autres les font bien en étant plus gros.
 

Daniel Fontana

Oui, je suis d'accord avec toi.
 

DJ Marcelle

Je viens d'une musique underground et je suis inspirée par des sons inconnus, - car souvent, c'est la musique la plus intéressante - je connais des gens, dans la culture Squat par exemple, qui presque par principe, veulent rester anonymes ou refusent d'être payés des prix exorbitants. Je ne suis pas du tout comme ça. J'adore mixer pour beaucoup de gens. Évidemment, ça me rend un peu rebelle - rebelle dans ma façon d'être. Ce côté "Maintenant, je vais vous surprendre."

C'est aussi pour ça que j'aime jouer sur la grande scène à Kilbi, ce que j'ai fait ces dernières années. Oui, sans le public sur scène et sans tous les danseurs.
 

Daniel Fontana

C'était chouette.
 

DJ Marcelle

C'est l'une des choses dont je parlais précédemment, tout doit être authentique, sinon, je ne veux pas jouer. Il arrive que parfois des personnes viennent sur scène, par pur enthousiasme. Du moment qu'ils me laissent moi et mes disques tranquilles, ça me plaît.
 

En grandissant avec le punk, tu apprends qu'il n'y a pas
de distance entre l'artiste et… Au début, tu as parlé de "héros·ines". Je n'aime pas ça. Je n'y crois pas, je ne sais pas… C'était une blague mais… Tu peux être admirée ou apprécier certaines personnes, mais tu ne devrais jamais mettre quelqu'un sur un piédestal. Je trouve que ça n'a pas de sens,
tu vois ? Je commence toujours mes concerts avec des cris ou des bruits abstraits, pour désorienter le public.
 

Pendant un moment - avant que nous nous connaissions - je commençais mes concerts en Allemagne avec un disque où quelqu'un crie: “Putzen, putzen, putzen” “Nettoyer, nettoyer, nettoyer.” C'est très drôle quand tu le fais une ou deux fois.
La fois suivante, je jouais au même endroit, les gens sont venus me voir et m'ont dit: “Marcelle, est-ce que tu vas à nouveau passer Putzen ?". Ils n'avaient pas vraiment compris, tu vois ce que je veux dire ?

Lorsque ça devient une routine, ce n'est plus amusant. Ce n'est plus surprenant.
 

Daniel Fontana

Exactement. C'est ton art. Putzen, c'était un disque ou tu l'as produit ?
 

DJ Marcelle

Non, c'est un disque que j'ai acheté. Ma seule règle, c'est de ne passer que des vinyles lorsque je fais un live. Lorsque j'aime quelque chose qui n'existe que sous format digital, je fais un dubplate pour pouvoir le jouer en live.
 

C'est ma seule règle. Ça doit être sur vinyle.
 

Daniel Fontana

C'est une bonne règle.
Tu continues à jouer avec trois platines. C'est ta façon d'être, mais c'est aussi une performance. C'est génial de te voir mixer et crier en même temps par dessus les vinyles que t'es en train de passer.
 

DJ Marcelle

Ça fait partie de la démystification du DJ, du fait d'être artiste… C'est authentique. Je fais les choses de cette façon. Ouais, je pense que c'est pour ça que ça rend aussi bien, ce n'est pas réfléchi, c'est spontané. Je ne sais pas lire les notes de musique. Je ne sais pas dire quand quelque chose sonne faux. Je ne l'entends pas - mais je m'en fous.
 

Daniel Fontana

Tu es sûre que tu ne sais pas lire les notes de musique ? Je suis sûr que si.
 

DJ Marcelle

Non, je ne sais pas. J'ai appris à l'école mais je n'y arrivais pas. C'était pendant l'ère punk, donc tu n'étais pas censé·e apprendre les notes de musique.
 

Tu sais lire les notes de musique ? Tu as appris la musique ?
 

Daniel Fontana

Non, je ne fais pas du tout de musique. J'ai essayé la guitare, mais je ne suis pas assez talentueux. Peut-être que je devrais commencer. Peut-être que je pourrais faire de la slam poésie. Non, de l'improvisation, ça serait mieux.
 

DJ Marcelle

Tu as dit: "Je ne suis pas assez talentueux." Parfois, les gens disent qu'ils ne sont pas assez talentueux simplement car ils n'ont pas les connaissances techniques. Je ne suis pas d'accord avec ça. Tu es talentueux si tu es créatif. Ce que tu m'as demandé de faire l'année dernière, - de jouer avec six platines - tu en as déjà parlé, c'était une idée très créative.
 

Daniel Fontana

Ouais, on trouvera une autre idée créative… 

DJ Marcelle

Pour le moment, j'ai l'impression d'être en pleine nuit. Lorsqu'on se réveillera, après le virus - ou pendant - on trouvera d'autres idées. Je suis assez optimiste.

Daniel Fontana

Ouais, j'espère qu'on se reverra bientôt .D'une façon ou d'une autre, même si je n'aime pas le digital… J'aime sentir les gens.
 

DJ Marcelle

Et bien, je sens !
 

Daniel Fontana

Moi aussi.
 

DJ Marcelle

Okay, merci Duex. C'était sympa de te parler.