Balkis Moutashar
samedi 26 sept. 2020 de 13h à 14h15, de 14h45 à 16h
dimanche 27 sept. 2020 de 12h à 13h15, de 13h45 à 15h
Entrée libre
Balkis Moutashar
Attitudes habillées - les soli, 2020
Attitudes habillées - les soli, de Balkis Moutashar, propose un voyage dans l'histoire du vêtement, et dans l'histoire des formes de corps que les vêtements ont dessiné au fil du temps.
Des corsets, qui ont organiquement modifié le corps des femmes, aux coiffes démesurées ou aux fantastiques chaussures à plateaux créant l'illusion de corps immenses, le vêtement a dessiné des silhouettes parfois spectaculaires, influant sur les possibilités de mouvement et de déplacement de ceux.celles qui les portaient et engageant d'emblée le corps dans la représentation.
A partir de reconstitutions de pièces de vêtements historiques, Balkis Moutashar a conçu quatre silhouettes et quatre soli, ici répartis dans différents espaces de la Fondation, qui proposent d'activer la mémoire que nos corps contemporains peuvent porter de cette histoire : des générations de corsets et de faux-culs en métal ont-elles laissé des traces sur nos corps d'aujourd'hui et nos façons de nous mouvoir ? Porte-t-on la capuche en 2020 comme on portait autrefois les coiffes traditionnelles ? Nos vêtements influencent-ils toujours autant nos mouvements et nos démarches, nos postures et nos élans ?
Conception et chorégraphie : Balkis Moutashar
Interprétation : Clémence Galliard, Balkis Moutashar, Violette Wanty et Sylvian Riejou
Assistante à la chorégraphie : Emilie Cornillot
Costumes historiques : Natacha Bécet, Jasmine Comte, Christian Burle
Production association : Kakemono (2020)
Coproduction : Ballet National de Marseille (dans le cadre de l'accueil studio 2019), Compagnie Système Castafiore (Grasse)
Avec le soutien de Les Hivernales - CDCN d'Avignon, Le Carreau du Temple et Micadanses (Paris), Charleroi Danses (Belgique)
Des corsets, qui ont organiquement modifié le corps des femmes, aux coiffes démesurées ou aux fantastiques chaussures à plateaux créant l'illusion de corps immenses, le vêtement a dessiné des silhouettes parfois spectaculaires, influant sur les possibilités de mouvement et de déplacement de ceux.celles qui les portaient et engageant d'emblée le corps dans la représentation.
A partir de reconstitutions de pièces de vêtements historiques, Balkis Moutashar a conçu quatre silhouettes et quatre soli, ici répartis dans différents espaces de la Fondation, qui proposent d'activer la mémoire que nos corps contemporains peuvent porter de cette histoire : des générations de corsets et de faux-culs en métal ont-elles laissé des traces sur nos corps d'aujourd'hui et nos façons de nous mouvoir ? Porte-t-on la capuche en 2020 comme on portait autrefois les coiffes traditionnelles ? Nos vêtements influencent-ils toujours autant nos mouvements et nos démarches, nos postures et nos élans ?
Conception et chorégraphie : Balkis Moutashar
Interprétation : Clémence Galliard, Balkis Moutashar, Violette Wanty et Sylvian Riejou
Assistante à la chorégraphie : Emilie Cornillot
Costumes historiques : Natacha Bécet, Jasmine Comte, Christian Burle
Production association : Kakemono (2020)
Coproduction : Ballet National de Marseille (dans le cadre de l'accueil studio 2019), Compagnie Système Castafiore (Grasse)
Avec le soutien de Les Hivernales - CDCN d'Avignon, Le Carreau du Temple et Micadanses (Paris), Charleroi Danses (Belgique)
Balkis Moutashar est une danseuse éclectique croisant les univers de la danse contemporaine, du music-hall, du théâtre, de la performance et de la musique électronique ayant fait des études de philosophie, et une formation en danse contemporaine au CCN de Montpellier.
Elle crée sa compagnie en 2009, après différents travaux personnels explorant des territoires entre la danse et les arts plastiques. Elle a crée depuis 6 yeux, un visage et deux pieds (pour le moment) et Lautrétranger (2009), A quelle distance sommes nous des autres ? et Les portes pareilles (2013), Intersection et Shirley (2016) et De tête en cape (2019).
La question de l’écriture du mouvement est centrale dans son travail : quel(s) mouvement(s) porte-t-on sur la scène aujourd’hui, quelles sont ses origines, ses occurrences, et comment l’appréhender ? Que dit-il du corps contemporain ? Elle développe ainsi un travail du corps exigeant qui s’appuie sur la décomposition du mouvement, la dissociation du corps et les accumulations de différents états.
Elle est engagée depuis 2018 dans un cycle autour de la question du costume et du vêtement, de leur histoire et de leur empreinte sur les corps.