Exhibition view of <i>Days are Dogs</i> and <i>Garde-Fou</i>, "Carte Blanche" to Camille Henrot, Palais de Tokyo (18.10.2017 – 07.01.2018) © Aurélien Mole

Camille Henrot au Palais de Tokyo

Production du 18 oct. 2017 au 07 janv. 2018

Il y a 6 ans et 12 mois

Le Palais de Tokyo a confié à Camille Henrot la totalité de ses espaces d’exposition à l’occasion d’une carte blanche, intitulée Days are Dogs.
Days are Dogs invite les visiteurs à s’interroger sur les rapports d’autorité, les fictions et les définitions qui régissent notre existence. Chaque section de l’exposition correspond à un jour de la semaine ; chacune est semblable à un monde ouvert où les conventions, les émotions et la liberté de l’individu sont confrontées les unes aux autres de manière ludique. L’ensemble opère par composition et recomposition d’archipels d’œuvres – celles de Camille Henrot mais aussi celles d’autres artistes internationaux invités par elle – qui viennent ouvrir le champ de chaque jour. Lafayette Anticipations a produit pour Camille Henrot, dans le cadre de cette exposition, une œuvre inédite : Garde-Fou (2017). La Fondation suit l’artiste depuis quelques années et a soutenu son film Grosse Fatigue (2013) qui fait maintenant partie de la collection. Partenaire privilégié de la création contemporaine, le groupe Galeries Lafayette a par ailleurs apporté son soutien à l'exposition. « L’exposition aborde des problèmes de la vie quotidienne et particulièrement notre rapport à la dépendance. Le titre vient de l’expression anglo-saxonne « dog day » utilisée pour qualifier une journée difficile, fatigante. Ce qui m’intéresse, ce sont les rapports sociaux et politiques auxquels le mot « chien » renvoie, dans des expressions comme « une vie de chien », « il fait un temps de chien », « travailler comme un chien » ou en anglais « the underdog » qui signifie l’opprimé (...). Le chien est un signe familier. Un signe de ce qui nous relie, mais aussi un signe d’aliénation, de difficulté, de frustration : le chien a toujours faim… Il est un peu partout. Il est l’indice banal et répété de l’attachement et de la dépendance ; et la dépendance rythme notre vie, comme les jours et les nuits. » _ Camille Henrot
Exhibition view of <i>Days are Dogs</i> and <i>Garde-Fou</i>,
Vue de l’exposition Days are Dogs et du Garde-Fou, Carte Blanche à Camille Henrot, Palais de Tokyo (18.10.2017 – 07.01.2018) © Aurélien Mole