Quentin Euverte
L’objet, matière première inépuisable, y apparaît comme d’infinis « micro-sociologies ». Les oeuvres sont conçues et réalisées comme autant de collages dans l'espace, qui hybrident effets de low-tech et art pauvre. Les sculptures installées procèdent d'un vaste jeu citationnel à l'heure de la cybernétique et du monde digitalisé. Devenant ainsi leurs propres réseaux d’idées, agissant ici-et-là comme l’agencement continu de petites usines clandestines de sens.
Tels que le seraient des reboots inspirés par Ballard et Hollywood, ses textes conjuguent et compilent atmosphères néo-futuristes, science-fiction et écriture à la première personne, et se présentent tels des extensions de son travail plastique.
En développant le featuring et la collaboration à la façon d'un network, les écrits de Quentin Euverte à propos d'autres travaux d'artistes prennent place lors d'expositions, de diverses parutions et éditions.
Producteur indépendant depuis 2017, par le biais de sa structure éditoriale et atelier d’artiste itinérant Bakshish, il continue actuellement ses activités au sein de la coopérative d'artistes et d'artisans Industrie Culturelle.
L'artiste a notamment exposé à la galerie Jérôme Pauchant, à Paris ; à la Villa Arson, à Nice ; Futura, à Prague et lors de Sonica à Glasgow. Il a reçu le Prix indépendant Jeune Création 66 Lieu-Commun (Toulouse) et a été lauréat de la résidence Hors-les-Murs de l’Institut français en 2016 .