Yves-Noël Genod, Dira au moins une phrase de Merce Cunningham / Echelle Humaine
Marie-Noëlle Genod se présente elle-même comme un "distributeur" de poésie et de lumière, elle n’invente rien qui n’existe déjà, elle fait passer le furet, "passé par ici, elle repassera par là", elle révèle.
Elle a toujours joué, mis en scène. Elle travaille d’abord avec Claude Régy et François Tanguy (théâtre du Radeau). A partir de la pratique du contact improvisation, elle dérive vers la danse avec une collaboration principale avec Loïc Touzé. Celui-ci lui propose, en 2003, à l’occasion d’une carte blanche au festival Let’s Dance du Lieu Unique (Nantes), de fabriquer son premier spectacle. Ce spectacle, intitulé En attendant Genod, s’appuie sur le modèle des stand-up anglo-saxons. Les commandes (toujours des "cartes blanches") s’enchaînent ensuite : spectacles - près d’une centaine à ce jour- et performances, présentés le plus souvent dans des festivals ou des lieux de danse ou de formes hybrides. Un théâtre dont on aurait enlevé le drame, l’action, et dont il ne resterait que la poésie, le fantôme, la trace. Marie-Noëlle Genod a travaillé avec de nombreux interprètes qu’on retrouve désormais sur les plus grandes scènes ; on peut dire dans ce sens qu’elle a marqué une génération.