Rem Koolhaas dirige à la fois les projets d’OMA et d’AMO, l’agence de recherche d’OMA, qui opère au-delà du domaine architectural.

Rem Koolhaas a fondé l’agence OMA en 1975 avec Elia et Zoe Zenghelis, et Madelon Vriesendorp. Diplômé de la Architectural Association à Londres, Rem Koolhaas publie New-York délire : Un Manifeste rétroactif pour Manhattan en 1978. L’ouvrage S,M,L,XL synthétise le travail d’OMA en un « roman sur l’architecture » publié en 1995. Ses réalisations comprennent la bibliothèque nationale du Qatar et le Qatar Foundation Headquarters (2018), la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette (2018), la Fondazione Prada à Milan (2015/2018), le Garage Museum of Contemporary Art à Moscou (2015), les nouveaux bureaux de la China Central Television (CCTV) à Pékin (2012), la Casa da Musica à Porto (2005), la Seattle Central Library (2004) et l’Ambassade des Pays-Bas à Berlin (2003). Ses projets actuels comprennent le Taipei Performing Arts Centre, un nouveau bâtiment pour Axel Springer à Berlin, et la Factory à Manchester. Rem Koolhaas a été commissaire général de la 14e Biennale d’architecture de Venise. Il est professeur à l’université Harvard et prépare une exposition au musée Guggenheim à New York, intitulée Countryside: Future of the World. OMA Les réalisations d’OMA comprennent : le Rijnstraat 8 (2017) ; Il Fondaco dei Tedeschi (2016) ; le Faena District à Miami (2016) ; le Pavilion Pierre Lassonde, un nouveau bâtiment au Musée national des beaux-arts de Québec (2016) ; le Timmerhuis, une nouvelle structure pour les bureaux municipaux de Rotterdam (2015) ; les nouveaux bureaux de la China Central Television (CCTV) à Pékin (2012), la Casa da Musica à Porto (2005), la Seattle Central Library (2004) et l’infrastructure urbaine Euralille (1994). OMA a conçu de nombreuses institutions culturelles, dont récemment : la Fondazione Prada à Milan (2015) et le Garage Museum of Contemporary Art à Moscou (2015). Rem Koolhaas a exploré la notion de modularité de l'espace dans le Dee and Charles Wyly Theater à Dallas (2009) et pour la Maison Lemoine à Bordeaux (1998). En France, OMA a réalisé récemment la Bibliothèque Alexis de Tocqueville de Caen (2017) et le nouveau campus CentraleSupelec à Saclay (2017). OMA livrera prochainement le Pont Simone Veil à Bordeaux, le Parc des Expositions à Toulouse, le Taipei Performing Arts Centre à Taiwan, le centre d’architecture danois à Copenhague, la bibliothèque nationale du Qatar à Doha et le nouveau bâtiment pour les éditions Axel Springer. AMO Depuis 1998, AMO, le think tank d’OMA, applique la pensée architecturale à d’autres disciplines (politique, édition, médias, mode, sociologie). Les projets de recherche d’AMO comprennent : The image of Europe, une réflexion sur le futur de l'Europe et sa représentation dans les symboles et le langage visuel, commissionnée par l’Union Européenne en 2004 ; Roadmap 2050, un plan directeur pour la mise en place d’un réseau en matière d’énergie renouvelable au sein d’une Europe élargie ; Cronocaos, une investigation sur la préservation du patrimoine présentée à la Biennale de Venise en 2010. Récemment, AMO a inauguré le réaccrochage de la collection permanente du Stedelijk Museum à Amsterdam qui a mené à la création d’un système innovant de parois d’exposition en acier qui génèrent un parcours non linéaire et créent des correspondances uniques entre les œuvres d’art et de design. AMO mène également le projet de recherche Countryside: Future of the World, une exploration des changements radicaux dans les campagnes en collaboration avec le Guggenheim Museum. AMO conçoit des scénographies pour les défilés Prada et Miu Miu.

Son œuvre protéiforme se présente sous forme d’installations, de projections vidéo, de diaporamas ou encore de photographies. Ses dernières expositions personnelles se sont tenues au Studio (Stockolm) à la galerie Schleicher und Lange (Berlin) et à La Galerie, Centre d'art contemporain (Noisy-le-Sec).

À la croisée de l’histoire des arts, des sciences humaines et des croyances ésotériques, le travail de Meris Angioletti interroge les mécanismes du langage, de la perception, de la mémoire et de la psyché.

Xavier Antin est graphiste de formation, il cherche à réinventer sa pratique en la fusionnant avec ses recherches plastiques. Il tente grâce aux technologies numériques de proposer une nouvelle manière de faire de la peinture, du dessin et des compositions plastiques.

Les machines et l'image, qui est souvent le résultat d'un processus complexe, sont souvent montrées conjointement dans des installations. Ses dernières expositions personnelles incluent des présentations à la galerie Crèvecœur (Paris), à la Maison des Arts Plastiques et Graphiques Bernard Anthonioz (Nogent-sur-Marne), à l'Institut supérieur des Arts de Toulouse et à la BF15 (Lyon).

Will Benedict réalise des images dont la composition perturbe les limites entre le cadre et l'image, la peinture et la reproduction, il tente d'explorer les conditions de la naissance d'une image et ses méthodes d'interprétation. L’artiste travaille l’hybridation des techniques, où photographie, peinture, et dessin se conjuguent.

Il a crée avec Lucie Stahl "Pro Choice", un espace alternatif dans un ancien tunnel de voie ferrée. Ses dernières expositions personnelles se sont tenues à la galerie Dépendance (Bruxelles) et à la Halle für Kunst (Lunebourg). Il a présenté d'avril à juin 2014 une partie du travail réalisé au cours de sa résidence à la Fondation à la galerie Balice Hertling (Paris).

Bruno Botella ne cherche pas à réaliser un travail abouti, sinon à « traverser les états provisoires de la matière », selon ses termes. Les sculptures qu’il nous soumet ne sont en réalité qu’une étape dans le processus de création.

Sa méthode de travail induit un caractère expérimental: entre les mains de l’artiste, les objets doivent subir un « coup tordu ». Ils doivent toujours être soumis à une nouvelle action, « être mis en tranche, plongés dans l’eau ou jetés dans un caniveau », selon la terminologie de l’artiste. Ses dernières expositions personnelles ont eu lieu au Palais de Tokyo (Paris), au CAN (Neuchâtel), au centre d'art contemporain La Salle de bains (Lyon) et à la galerie Samy Abraham (Paris) ; il a également pris part à l'exposition collective humainnonhumain à la Fondation d'entreprise Ricard.