Ivana Bašić
Ses sculptures sont toutes des métamorphoses, dans des états de changement d'identité corporelle et métaphysique. Chaque sculpture combine des matériaux spécifiques - verre, cire, bronze, pierre, acier inoxydable, peinture à l'huile.
Chargée par la violence et la brutalité engendrées par l'effondrement de la Yougoslavie, l'œuvre explore la métamorphose comme substitut à la fuite physique lorsqu'il n'y a plus d'endroit où se réfugier ou se cacher. La pratique de Bašić adopte un point de vue posthumaniste pour étudier nos fixations ontologiques : la fragilité de la condition humaine, l'effondrement du soi et de l'autre, une réimagination de la vie et de la mort, et une quête d'immortalité.
Parmi les expositions récentes d'Ivana Basic, citons Schinkel Pavillon, Berlin (2023) ; Lafayette Anticipations, Paris (2023) ; National Gallery, Prague (2021) ; Museum of Art+Design, Miami (2020) ; Het HEM, Amsterdam (2020) ; Contemporary Art Museum Estonia, Talinn (2019) ; Kumu Art Museum, Talinn (2019) ; NRW Forum, Düsseldorf (2019) ; Biennale d'Athènes (2018) ; Biennale de Belgrade (2018) ; Künstlerhaus, Graz (2018) ; MO. CO Panacée, Montpellier (2018) ; Hessel Museum of Art (2017) ; Kunstverein Freiburg (2017) ; et le Whitney Museum of American Art (2016). Les œuvres de Bašić font partie de la collection du Whitney Museum.