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Amélie Coster, programmatrice d'Échelle Humaine, parle de la pièce Be Arielle F de Simon Senn, dont la genèse a été l'achat d'un corps virtuel en ligne.

Simon Senn a obtenu un Bachelor of Fine Arts à la Haute école d’art et de design de Genève et un Master au Goldsmiths College à Londres.

Au premier abord, son travail semble suggérer qu’il est un artiste socialement engagé, s’élevant contre un certain type d’injustice. Pourtant, ses œuvres révèlent parfois une approche plus ambiguë, explorant des apories plutôt qu’articulant des critiques adressées. Même si ses vidéos ou installations sont normalement basées sur une certaine réalité, une fiction s’y mêle souvent. Be Arielle F est sa première proposition pour la scène, avec laquelle il a reçu le deuxième Prix Premio d’encouragement pour les arts de la scène en 2019.

Amélie Coster est commissaire d'exposition indépendante, programmatrice de spectacles et productrice.



Elle a travaillé au festival d’Avignon (1997-2000), à l’association Edna - créée par les danseurs et chorégraphes Boris Charmatz et Dimitri Chamblas - (2000-2003), au Parc de La Villette (2003-2008) et à Vivarium Studio auprès de Philippe Quesne (2009-2011). Elle initie et programme ensuite des projets au croisement des arts visuels et des arts vivants en développant sa propre structure, Casoar (2012).

Elle collabore ainsi avec de nombreux artistes, institutions, partenaires privés. Elle est co-commissaire avec Dimitri Chamblas de l’exposition 3e scène – Opéra national de Paris / Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture en 2016. Elle a préparé avec la commissaire Emilie Girard l'exposition On danse ? présentée au MuCEM de janvier à mai 2019. Elle a également conçu un programme artistique destiné aux tout petits (0-3 ans) pour le groupe Crèches de France. Elle collabore actuellement à une série documentaire sur des chorégraphes internationaux, et à certaines des actions menées par le PEROU, laboratoire de recherche sur les formes contemporaines d'hospitalité.